L’Assemblée Nationale : visite

Nous avons tous hâte de découvrir ce fameux Hémicycle où les débats entre nos parlementaires sont toujours denses et enflammés à la télévision.

En attendant les quelques retardataires, nous admirons les six venus présentées par Laurent Perbis, artiste peintre et plasticien bordelais en cette période très particulière de préparation des jeux olympiques.

Contrainte par son agenda, nous sommes finalement reçus par Evan Duboc, l’attaché parlementaire de Mme la députée pour débuter notre visite.

L’entrée dans le saint des saints de la démocratie française à un prix. Nous passons de nombreux portiques de sécurité avant de faire la connaissance de Yasmine qui sera notre guide émérite pour la visite. Ses connaissances des lieux et ses connaissances historiques conquièrent rapidement l’ensemble des esprits du groupe même les plus volubiles.

Nous découvrons avec émerveillement les arcanes des « ors » de la république. L’enchaînement des salles de réception nous laissent tous pantois.

La salle des pas perdus, la salle de presse des 4 colonnes si familière à la télévision, sont là sous nos yeux. Le jardin des 4 colonnes qui jouxte le salon du même nom offre aux visiteurs un jardin à la française de toute beauté. Il rivalise comme un pied de nez au jardin d’agrément à l’anglaise qui orne le jardin de l’hôtel de Lassay, résidence officielle de la présidente de l’assemblée nationale, Mme Braun-Pivet, première femme de l’histoire à accéder au perchoir.

Après moultes recommandations, nous pénétrons enfin dans l’hémicycle et assistons aux débats sur la loi de programmation alimentaire du ministère de l’agriculture.

Un seul membre du gouvernement siège ce jour là, le ministre de l’agriculture lui-même, Marc Fesneau accompagné de quelques députés de différents camps politiques qui malgré leur présence et leur prise de parole enflammée ont bien du mal à remplir l’enceinte démocratique de notre pays.

Yasmine, notre guide nous rappelle que l’essentiel du travail d’un député ne se situe pas dans l’hémicycle mais au sein des commissions.

Nous sortons de l’assemblée vers 18 h et nous nous offrons une courte pause sur une terrasse d’un bar pour passer le temps. Nous sommes surpris par un changement de météo soudain qui nous oblige à nous réfugier sous les parasols pour éviter de terminer tremper avant notre dîner prévu au restaurant des parlementaires situé dans le bâtiment « chaban-delmas ».

C’est en parvenant au 7eme étage de cet immeuble très moderne que nous découvrons la vue unique dont il dispose sur notre très belle capitale française.

Chacun reconnaît les grands édifices qui font la renommée de Paris, la Tour Eiffel, les invalides, le sacre cœur et tant d’autres.

Le dîner est identique à ce qu’un député de la république mange dans son quotidien de parlementaire. On finit par en conclure qu’on ne l’envie pas. Heureusement, les membres du service nous font vite oublier la pâleur de nos assiettes.

Les chefs des Toques Normandes font ensuite connaissance avec le sous-chef des cuisines en charge des casseroles ce soir là. Une photo souvenir est vite improvisée et le sous chef repart à ses fourneaux sous les vivas de ses pairs.

Le dîner se termine vers 22 h et chacun reprend son chemin pour revoir sa chère Normandie.